1114 : écriture et promulgation de la Grande Charte Champenoise
Guillaume de Champeaux, alors évêque de Châlons, adresse au Père Abbé de Saint-Pierre-aux-Monts un acte qui liste les possessions agricoles et viticoles de l’abbaye.
XIIe s. au XVIIIe siècle : conservation dans le chartrier de l’abbaye de Saint Pierre aux Monts, à Châlons.
XVIIIe siècle : disparition de la Grande Charte Champenoise : en 1790, la Charte est absente des archives de l’abbaye Saint Pierre aux Monts
1836 : Prosper Tarbé, spécialiste de l’histoire de Reims et du pays champenois, l’achète chez un brocanteur de Reims.
1838 : Prosper Tarbé l’offre à sa belle-mère, Madame Margueret, née Clicquot.
1846 : Alexandre de Osiecki, archiviste à la préfecture de la Marne, dresse l’inventaire des chartes de l’abbaye Saint Pierre de Châlons et y décrit une copie de la Grande Charte Champenoise.
1891 à 1902 : la fille et la petite-fille de Prosper Tarbé donnent à la ville de Reims une partie de la collection de manuscrits de leur père et grand-père, cela représentant plus de 4000 documents ! La famille conserve toutefois plusieurs documents majeurs, dont la Grande Charte Champenoise et des lettres royales.
2007 : redécouverte des manuscrits conservés chez les descendants de Prosper Tarbé, parmi lesquels la Grande Charte Champenoise
2008-2014 : expertise de la Grande Charte par le Cabinet « Honoré d’Urfé », à Paris. Le cabinet procède à des analyses scientifiques et des recherches historiques qui permettent d’authentifier la charte, ce qui aboutit à sa publication sur le répertoire de l’Institut de recherche et d’histoire des textes, qui recense les chartes françaises antérieures à 1121).
15 février 2016 : le propriétaire collectionneur fait don de la Grande Charte Champenoise à la France. Elle est remise au Directeur des Archives de France.